Le lieu se parcourt pieds nus, dans le calme, accompagné seulement par le cri des corneilles, et l'on rencontre en permanence des femmes qui balaient ou poussent collectivement d'immenses serpillères pour tenir le lieu impeccable.
Lieu de recueillement, de déambulations , de contemplation, de repos....Rien de commun avec nos espaces de prières.
Pas de klaxons dans la ville.Etonnant pour un pays d'Asie0La conduite est à droite , le volant aussi....Tiens donc! Pas très pratique pour doubler! Ni vélos, ni motos dans la capitale, elles y sont interdites depuis qu'un haut général de la junte se fit doubler par un deux roues, réalisant qu'un attentat serait aisé par ce moyen.Aux grands maux les grands remèdes !Donc la population prend le bus, beaucoup trop cher pour les Birmans.C'est pour cela que l'exode rurale est limitée et qu'il n;y a pas de bidonvilles dans la périphérie.On s'attendait à des trombes d'eau à cette saison, mais rien de tout cela, la saison des pluies n'a pas encore vraiment commencé.
Peu de touristes pour l'instant , même au Schwedagon, et les heures passées à déambuler dans ce décor sublime sont superbes !
Une atmosphère sonore paisible: les clochettes, le crépitement des bougies allumées, le cri des corneilles, les coups de gongs sur d'immenses cloches en bronze pour réaliser les voeux.