Le blog de yveline jacquemart

A 2800m d'altitude, il fait forcement frisquet. La ville est entouree de collines. en voici un petit apercu.

Les maisons coloniales sont dissimulees derriere des patios dont on doit pousser les portes pour les decouvrir.L'ambiance est decontractee. Si l'Asie etait friande de klaxons ici, c'est beaucoup plus feutre, moins bruyant..tous les contacts que nous avons eu pour l'instant sont chaleureux.

C'est une ville universitaite est la culture est presente a chaque coin de rue. La vie y est facile pour le touriste.

Devrions faire un petit trek de 2 jours dans les alentours si l'on arrive a trouver un 3eme laron pour partager le prix.

L'accueil de la guest house est superbe, dans une ambiance familiale et coloree.

Debut de vacances tres tranquille pour eponger les 6 h de decallage horaire. On est bien. Donnez-nous de vos nouvelles. Marlene, on pense a vous.

• Deux fois plus grande que la France pour seulement 10 millions d'habitants ( on ne va pas se bousculer...)
• Evo morales est au pouvoir depuis 2006. Il affirme sa volonté de rupture avec la politique traditionnelle. Ses 1eres mesures:
•  augmenter le salaire minimum ( les veinards...), 
• nationaliser les hydrocarbures,
• se réapproprier les ressources naturelles ( gaz, etain, argent et lithium qui vient d'être découvert en quantité dans le salar de Uyuni: aïe aïe aïe!!!, inquiétant pour l'écologie locale...)
• redistribuer les bénéfices à la population: chouette! Mais c'était sans compter sur les écarts sociaux abyssaux et les discriminations ethniques qui durent depuis plusieurs siècles.
• En effet, se partagent le territoire: les indiens ( 50°/), les créoles (Espagnols nés en Amérique),et les métis ( nés du mélange entre espagnols et Indigènes). Les indigènes sont agriculteurs et mineurs, donc very pauvres. 50pour 100 de la population est en dessous du seuil de pauvreté, en ville ou à la campagne. Les créoles, EUX, surtout basés à l'Est, occupent les grosses exploitations et ont accés à l'éducation.
• Mais , voyez-vous, Evo Morales est...Indien, et tourne donc sa politique vers les plus démunis.Vous devinez le bins pour faire avancer les choses! Pas inutiles de savoir tout cela avant d'entamer le voyage...
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• Autre petit détail qui a son importance, la Bolivie est à la même latitude que Madagascar! Sacrément plus bas que je ne le pensais. Les écarts de températures y sont très élevés: de +20 à - 30 en hiver dans le Salar , c'est à dire au moment où nous y allons...
• Donc préparons doudoune et gros duvet, au milieu des petits débardeurs et maillot de bain pour les sources d'eau chaudes...
• A + !

Sans transition, de l'aéroport à Agra avec 1 taxi, le choc des odeurs, de la pauvreté ,des couleurs , des formes exubérantes. 24h pour absorber ce choc de tous les sens, puis on aime ( comme moi) ou pas tout à fait( comme Nickou).

Vue depuis la terrasse de notre guest house. Il y a des soirs ...magiques.

Construit par amour pour sa 2ème femme morte en couche apès lui avoir donné son 12ème enfant.

D'où que tu le prennes, il est majestueux et raffiné. Les tours aux 4 coins ont été légèrement penchées vers l'extérieur pour lui donner encore plus d'ampleur.

L'association marbre blanc, grès rouge....le bonheur des yeux.

Sa découverte est encore plus sensuelle, car elle se fait pieds nus sur le grès.

 L'élégance des indiennes !!!

Tant d'émotions a fatigué le touriste.

Je voudrais savoir peindre !

Les jardiniers profitent de notre regard émerveillé pour nous demander de prendre la photo nous tendant la main par la suite pour nous demander quelques roupies. C'est de bonne guerre...

La prison dorée de notre chambre à Agra

Fort rouge à Agra

Mais l'Inde nécessite un autre voyage, rien de commun avec le Zanskar et ces dernières images n'effaceront pas l'expérience de 12 jours de marche dans l'Himalaya, 12 jours d'effort, de récompenses, d'intimité progressive avec notre guide et l'équipe, de reliefs tourmentés, de profusion de couleurs,de temps calmes, de souffle coupé par l'altitude et la beauté sauvage des lieux. Ce ne fut pas un challenge sportif, ce fut un voyage dans la beauté, magiquement rendu léger par l'accompagnement du guide cuisinier, par la force communicative des horse-men.

Une belle expérience bien au-delà des mots et des images.

Certaines récompenses font du bien, alors on le dit!

même s'il faut entamer aussitôt la redescente.... C'est le panorama qui nous porte...

Verrouille les rotules et fixe l'arrivée en bas ! Là , on sait qu'un petit thé Massala nous attend avant d'aller chercher un coin discret au bord de la rivière pour 1 toilette très fraiche...

Fatigués nous? On a fait le plein de globules rouges !

Les chevaux partent 1 h après nous le temps de tout charger, et nous dépassent en milieu de balade, au pas de charge pour les horses men qui ont toujours l'oeil qui pétille et la chansonnette au coin des lèvres...Quelles forces de la nature ces types!

Celui-là Yatzo, ne s'en faisait jamais. Epris de liberté , il lachait ses chevaux le soir , sans se soucier de l'endroit où ils allaient vagabonder... Ils étaient parfois à 6km du camp pour chercher 1 peu d'herbe et Yatzo se levait à 4h pour les récupérer... A fond la forme!

Arrivée à Lingshed. Les maisons sont disseminées dans les vallons et le gompa ( monasrère) est accroché à la montagne. Nous y sommes restés 2 jours.C'était le seul camp avec 1 espace fermé pour la toilette au seau. Un luxe ! Il faut dire que la toilette n'est pas leur préoccupation première.

Les voilà les toilettes mais sans porte bien sûr, faut pas exgérer! Et puis c'est magique de ne pas perdre le paysage des yeux même en plein effort...

Les cellules des moines de Lingshed. Tous les monastères s'offrent 1 vue imprenable! Indispensable pour être plus près des Dieux.

Ce Lama range ses livres de prières dans un tissu orange ensuite glissé entre 2 planches de bois. Ces lithanies monotones apaisent les 1 , lassent les autres. Je suis de la 1ere catégorie.

De quoi atteindre l'éveil depuis le haut du gompa!

 Départ pour le Sengue la, le ciel est toujours bleu.

Le poulain apprend la route. Les champs d'orge n'ont pas encore été fauchés.

Nos jambes savent ce qu'elles viennent de monter, nos yeux voient la suite du chemin. Tout est vaste et l'on se sent bien petit mais si libre! 

Maintenant vous avez compris: chorten et drapeaux de prières = col, bravo!

Et d'un peu plus près...

Comme on se sent petit...

Arrivée à Photoksar après 9h de marche et un 5000m. Le campement est face au village à 1km, délicieusement situé près du torrent.

L'altitude a des effets d'ubicuité....Cherchez l'erreur! Photoksar est en bas à gauche au bord de la falaise.La lumière joue sur les falaises et renouvelle sans cesse le paysage.

Avant le départ, de quoi se sustenter, histoire de te donner du courage

Dans la hotte de la soeur de notre de notre guide, une surprise nous attendait...soigneusement cachée sous des couvertures...Il avait 4 mois et a franchi  deux 4800m avec nous sans que sa mère ne manifeste de sentiment de fatigue.

La montée est tres raide, même les chevaux peinent. Mais le pire est la suite...On vient de faire 800m ou + de dénivelé positif, l 'inverse reste à faire, à 4000m d'altitude, le mental doit prendre le relais des gambettes.

Les drapeaux de prières annoncent le col ! Les chevaux sont heureux même si une  descente raide les attend.Leur cargaison d'oeufs frais ne rentrera pas toujours indemne de ces journées difficiles...