


Première impression, l'intensité du bleu de cette immense surface d'eau douce.Le lac navigable le plus haut du monde à 4000m d'altitude. Puis la vie animale presque absente depuis le début de notre voyage, pullule ici.
La lumière aussi, particulièrement pure comme dans le bassin méditerranéen.
On a choisi de se faire débarquer dans le nord qui est beaucouop moins touristique que le sud.
Les petits y sont libres du marin au soir, sans surveillance.
Au bleu du Titica répond les silhouettes blanches de la cordilliere Real qui offre ses 6000m de n'importe quel endroit de l'île.
Un champ de foot s'est organisé, au milieu d'énormes cailloux, des ânes et des vaches et de plus, les petites filles se servent des cages comme balançoire pendant la partie....Joyeux moment, un peu improbable.
On va pouvoir enlever 3 couches de vêtement pour ne garder que les manches courtes, ça ressemble bien à des vacances! La spécialité culinaire du coin; la truite pour notre plus grand plaisir!
Petite coquetterie pour ce veau, un collier de pompons...
Ici, ce sont les toits de chaume qui remplacent la tôle et ils s'offrent tous une vue imprenable! Il faut rester plusieurs jours sur cette île à l'arpenter dans tous les sens.
Ni route , ni voitures, seuls les pieds pour la traverser.Quelques vestiges incas (bien maigres), attestent qu'ils vécurent ici pendant 80ans, tentant d'imposer leur mode de vie et leurs croyances aux Aymaras, peuple local.Mais ceux-ci leur préférèrent les chrétiens...Voilà ce qu'il reste de leur civilisation, un village labyrinthique très mal conservé et une table sacrificielle.
L'eau, la roche, l'immensité, le chemin des crêtes, la lumière, les cultures en terrasses , les eucalyptus, de quoi combler le touriste qui arrive même à oublier internet!
Et si en plus les locaux se mettent à fêter la lune avec des danses, où le touriste est laissé à distance...alors...restons spectateur.
Ce pays ressemble à l'architecture de ses villes, renfermé derrière ses patios dont il faut savoir et oser pousser les portes pour découvrir ses merveilles. Pudique, distante peut-être...D'autres voyageurs me laisseront leurs impressions s'ils veulent réagir à ces resentis subjectifs. En tout cas, des décors splendides, une palette de couleurs infinie,des sites fabuleux.
Bye bye Bolivie, nice to meet you!
Le bus file sur la piste qui quitte Tupiza.
Il est 18h, la nuit nous enveloppe avec son cortège d'incertitudes.
Le chauffeur nous mènera-t-il à destination sur ces routes vertigineuses à 15h de route d'ici???
Incertitude qui tisse sa toile et nous relie à la tribu.
Incertitude, voie royale pour la prière,
la prière à la Patchamama, mère de la Terre que l'on ne veut pas quitter...
Des ombres inquiétantes sculptent le paysage en négatif,
les cactus dressent leur membre et fécondent les étoiles.
C'est donc de cette union qu'est née la voie lactée?
Elle inonde le ciel,
la lune a fui et fait resplendir les astres.
Le froid s'infiltre par les fenêtres mal fermées,
il glace nos os , nous recroquevillle, noud isole...
Quel drôle de pays,
qui nous soumet à des changements de températures énormes!
Si l'Asie, dans ses transports nous offre une tranche de vie locale
ici rien de tout ça!
Places numérotées,
juste des silhouettes enroulées dans leurs ponchos
peu de communication, chacun pour soi,
pas de contact physique aux cahots de la piste,
pas de regards complices,
pas de nourriture échangée.
C'est peut-etre ça qui m'était si cher là-bas,
on partageait les mêmes conditions rudes
qui faisaient de nous des humains embarqués dans la même galère.
Donc les sourires complices éclairaient les visages,
on partageait bonbons et gâteaux secs.
Stop à la nostalgie!
Voyageur, règle numéro un,
quitter les précédentes destinations et leur lot de magie,
absorber le présent,
remettre le curseur à zéro
et sortir les capteurs,
sans souvenir,
sans comparaison, sans jugement...
La nuit fut longue et les pensées vagabondes.
Mais le chauffeur fut bon !
Voilà La Paz qui devrait ramener la PAIX!
Leur chapeau melon est beaucoup trop petit.....et quelles hanches !
Impossible de photographier cette ville, qui s'étage sur 400m de dénivelé, mais elle est un peu folle, curieux mélange de tradition et de modernité.
A plus tard.( tableaux exposés au musée d'art contemporain de la Paz)
Trop dur celui-là... J'aurais pu terminer par le sourire...
Une idée du farwest ? C'est au sud de la Bolivie que l'on va le parcourir au pays de buch Cassidy
Là où les cactus sculptent le paysage et où les roches prennent toutes les formes et toutes les couleurs...
Il suffit d'un chapeau pour se sentir woman farmer...
Il y a des moments où l'on croit rêver : dans la même journée: 4X4, cheval, marche et VTT dans un décor nouveau pour nous et incroyablement beau...
1000m de dénivelé, avec le 4X4 qui nous suit en cas de pépin....Ils ne voulaient pas les lâcher ces gens d'un certain âge, qui avaient envie de laisser les freins tranquilles pour essayer les sensations fortes, mais l'état du chemin nous a vite fait devenir raisonnables..Puis ce fut 20km à pieds poue découvrir des plissés, des pics, des ailerons, des cheminées de fées....
Le pauvre oiseau qui a construit son nid sur un cactus doit avoir le cul bien peu douillet....de toute la journée, n'avons pas rencontré un seul touriste...
Forcément, on était un peu pommé, sana carte ni repère...
Mais sieur Jacquemart avait son GPS...Sauvés les touristes...Ne seront pas mangés par un condor...ou retrouvés lyophylisés par le soleil...
Encore un drapé vert, ocre ou rouge et on se quitte !
Première sensation, l'envie de jouer, d'inventer des formes , de tester la perspective et nos jeunes quebecois s'y pretent bien...
Un hôtel de sel...étrange. On marche sur du gros sel, lits, tables et chaises sont en sel..
Puis vient l'heure de la lune et du terrain de jeu qu'elle va nous offrir..
L'altitude ajoute de la poésie à nos nuits...avnt de nous faire toucher la surface beaucoup moins lisse des cactus...de l'île d'Incahuasi !
où les îles flottent...et les touristes jubilent...
Les cactus peuvent y atteindre 10m !
Il faut bien arrêter à un moment de vous inonder d'images, vous allez vous noyer...Incroyable est le mot !
L'immensément grand, l'immensément petit...
Le chemin nous ramène à Sucre où l'on prend la direction de potosi, la ville minière aux façades colorées.Voilà la mine que nous refuserons de visiter.
Arpenter les rues occupera une grande partie de notre temps...
Puis ce sont leaux chaudes de Tarapaya qui vont nous permettre de rencontrer Nicole et Daniel, 2voyageurs nomades. Coucou si vous nous lisez!
eau à 30°....alors qu'on est habillé avec les polaires depuis le début du voyage, un luxe....
On commence à se lâcher pour voler des photos aux autochtones ....
Bye bye Potosi, partons pour uyuni puisque la neige ne nous empeche l'acces qu'au sud Lipez mais pas au salar....Un moindre mal même si on a des difficultes à avaler la pillule....Mais quand on pense aux habitants du salar qui sont bloqués ou aux lamas qui crèvent la dalle parce qu'ils ne peuvent plus brouter, notre tracas est bien dérisoire...