Tortuguero, c'est d'abord l'océan des Caraïbes, démonté, dangereux, bruyant,bordé lui aussi de cocotiers. et puis cs sont ces maisons colorées sur pilotis.
C'est la semaine pascale et beaucoup de Ticos ont débarqué à Tortuguero, leur glacière à la main. Les hommes jouent au foot sur la plage, les grosses mamas surveillent leur progéniture qui s'avance timidiment en bord de mer, car il est démonté ce côté Caraïbes !
Nous optons pour une balade en canoé.
Le basilic nous étonnera, celui là n'a pas d'oreilles mais son cousin pourrait appartenir aux dinosaures.
On les distingue mal au milieu des feuillages mais lc'est l'oeil expert de Rafa notre guide qui les repèrera.
Nature grandiose que l'on découvrira seulement bercés par le bruit de la rame sur les canaux.
Tiens un basilic que l'on pourra approcher sans qu'il ne s'échappe !
Du silence et des miroirs d'eau. Peu de chants d'oiseaux, il est déjà 7 h du matin et la forêt s'endort.
Des lentilles d'eau forment des tapis qui prennent bien la lumière mais qui cachent aussi des choses plus redoutables...
Ouvre l'oeil avant de te laisser tenter à caresser la rivière ! Il est là camouflé, imprévisible, immobile !
Tout près de toi...il t'observe de son oeil fendu .
Il n'est pas grand 1,50m à 2m seulement.
Et ce gracile héron noir pourrait bien constituer son repas...
Le singe hurleur lui s'en moque du caïman, c'est le jour et il se repose. La nuit, il remplit la fotët de ses cris terribles , mais lorsqu'on le découvre, on est tout étonné qu'un si petit animal puisse avoir un tel coffre !
En repartant de Tortuguero, c'est le paresseux qui nous surprendra, pendu à un fil téléphonique, dans son habituelle léthargie. Comme son métabolisme est au ralenti, ses gestes aussi . Il ne redescend faire ses besoins à terre qu'une fois par semaine et là il perd un tiers de son poids !
Il y a bientôt 3 semaines que nous sommes au Costa Rica, nulle envie de rentrer, ces bruits d'oiseaux, cette nature envoutante, ces habitants tranquilles et généreux, la liberté apportée par notre véhicule, des descentes folles en tyrolienne....ont donné à ce voyage une saveur de vraies vacances.
oOn a voulu essayer nous aussi de nous suspendre à un fil.
13 descentes au milieu des arbres et au dessus de la canopée ! Dont une qui faisait 1 km à 80km/h! Géant !