Potosi, ville miniere.1er contact decevant, bruyant, pollue et extremement froid
2eme jour: notre regard change. On n'a plus l'impression d'etre dans la meme ville, normal nous sommes domiñgo. Rues etr0ites avec facades colorees et balcons de bois fermes (bow windows). Yveline flashe a tous les coins de rue. Matinee dessin dans notre nouvel hotel de luxe ( 240 bd...) Sommes a l'etage et profitons du soleil qui penetre la chambre.Il est 13 h, nous attendons d'etre servis de notre repas au resto. Grande salle, ambiance familiale, musique de fond.
Drole de con traste entre une population locale typee et aisee qui partage notre resto et les musees et les campecinos de la rue, baluchon bariole sur l'epaule et oeil torve.
Il serait possible de visiter les mines d'etain et d'argent en haut de la ville, mais nous renoncons car aucun etai n'assure la securite, la temperature monte a 40degres, on doit ramper dans des boyaux et voir les mineurs tirer leur charge et creuser a la main. L'exploitation de la miñe est libre, ils sont leur propre patron et creusent n'importe ou. On laisse les autres nous le decrire et nous conter leur 45 ans d'esperance de vie.
Pendant ce temps, le grognon deguste un magnifique filet mignon et moi un marisco au gratin, delicioso...
Les 4000 metres d'altitude nous essoufflent et arpenter les ruelles pentues nous oblige a calmer le pas.
Autre nouvelle a laquelle je me refuse de croire: il a neige enormement dans le sud Lipez ( 1m d'apres le periodico) la perle de notre voyage et toutes les virees sont suspendues pour .....on ne sait combien de temps.
Pas de photos car ca pedale mou....
Mais, nous venons de trouver une agence quinous propose dans le salar de Uyuni un tour de 2 jours seuls avec chauffeur de 4X4 . On est heureux.
Le dessert arrive :un flan maison!
Mine de rien , on ne va pas faire un flan de ces pecadilles....